Crée en 1960, à Madrid, par le Dr Alfonso Caycedo, neuropsychiatre, la Sophrologie est une méthode qui s'inspire, à la fois des techniques de la relaxation occidentale, et de la méditation orientale (yoga, zen...).
La sophrologie présente aussi un caractère social, préventif, avec une pédagogie qui s'adresse à chacun, de la préparation à la naissance jusqu'à l'accompagnement en fin de vie.
En activant ses ressources positives et en développant une meilleure perception corporelle, la sophrologie apporte le recul nécessaire pour faire face aux difficultés du quotidien.
La sophrologie utilise des outils simples, tel que la respiration, la relaxation, l’imagerie mentale, l'intégration du schéma corporel. Elle propose des techniques adaptées à notre quotidien.
Elle permet de nous aider à assouplir notre mode de fonctionnement, à mieux vivre les émotions liées à une ou des situations passées, présentes ou futures difficiles, et à mieux nous y adapter.
Il ne s'agit pas de se détacher de la réalité mais au contraire, de se vivre d'une manière plus consciente, pour
voir les choses telles qu'elles sont en renforçant les capacités dont nous sommes porteurs.
L'organisation Mondiale de la santé (OMS) définit la santé comme « un état de bien-être physique, mental et social qui ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d'infirmité. »
La sophrologie se préoccupe à la fois de l’état d’esprit, de l’état du corps, et de l’état relationnel et environnemental de la personne. Toute action positive dirigée vers notre corps ou vers notre mental a une répercussion positive sur notre être tout entier (physique et psychique) !
Si la profession de sophrologue n'est pas règlementée et qu'il n'existe pas de diplôme d'état, les études en sophrologie sont valorisées par un diplôme dispensé par les établissements de formation, dont certains sont reconnus au RNCP niveau 3.
Il doit exercer légalement en étant déclaré comme professionnel (libéral ou salarié).
- Le sophrologue ne pose pas de diagnostic, n'influence pas les choix thérapeutiques de ses clients et n'interfère pas dans les traitements en cours.
- Il connait ses limites professionnelles, et s'engage à orienter la personne vers un praticien médical ou para-médical si besoin.
- Il vise l'autonomie et le mieux-être de la personne.
- Il respecte les croyances religieuses, politiques ou philosophiques de ses clients.
- Il n'utilise aucune pratique, pression, de quel qu’ordre que ce soit, qui puisse mettre en péril l'intégrité de la personne (adhésion à un mouvement, une école, une communauté...).
- Il fixe ses honoraires avec mesure et s'interdit toute exploitation matérielle et financière.
- Il se doit de respecter et de faire respecter la règle de confidentialité et de secret professionnel.